Stage - Stage avec Guy Lafrance (11 - 15 septembre)

«  Bouffon, le degré zéro de la bêtise (en bande)  »

Du 11 au 15 septembre

De 14 h à 20h*

*Attention aux horaires décalés

Tarif : 392 € ou 333,20 €*

+ 20€ Adhésion à la FFEC sur la durée du stage pour l’assurance
+ 0,85 € transaction bancaire

*tarif réduit pour les personnes résidant à Bagnolet ou second stage au cours de la saison

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Financement AFDAS

Public concerné

Ce stage s’adresse aux professionnels et aux amateurs qui souhaitent découvrir ou avancer sur le chemin du jeu clownesque.

Présentation

5 jours de formation intensif et décoiffant.

Le jeu du bouffon se joue en groupe de plusieurs personnes (5, 7, 9, 15) sur scène en improvisation. Jouer avec un corps masqué de bouffon permet une forte distanciation de soi, une folie qu’on ne se permettrait pas en portant une jupe ou un jogging. Cela oblige également une forte attention au groupe. 

L’enseignement du clown et du bouffon a pour objectif de toucher, de manière ludique, les fondements du jeu théâtral : jouer dans l’instant présent, croire en ce que l’on joue, jouer juste en étant toujours disponible à l’autre et à soi, réagir à ce que l’autre dit ou fait, se mettre en action ou en réaction, et transmettre le plaisir profond de jouer et de créer.

À première vue, on pourrait croire que c’est la même chose, alors qu’ils sont si différents. Le clown met en évidence la naïveté, l’enfance et les émotions à fleur de peau : un instant, il rit, l’instant qui suit, il pleure. Tout ce qui se passe autour de lui l’émeut et le chavire. Tout ce que le clown vit nous fait rire et nous touche parce que nous reconnaissons notre propre vulnérabilité. Il ne faut pas oublier qu’il porte le plus petit des masques : le nez rouge, symbole des permissions. 

Quant au bouffon, il puise dans le côté sombre des humains, se vautre dans les tabous, dénonce et a un discours disjoncté. Il s’amuse à répéter, à n’en plus finir, un geste ou un mot qui lui permettra de délirer pour notre plus grand plaisir. Le bouffon représente un exutoire collectif. Il est disgracieux et met en évidence la difformité de l’humain grâce aux bosses qu’on retrouve sur son costume, qui devient un grand masque derrière lequel le ou la comédien (ne) se place pour jouer la folie du monde.

Le bouffon a précédé le clown dans l’histoire. C’est bien de s’y coller pour permettre une plus grande libération émotionnelle précédant ou approfondissant l’apprentissage ou le parcours du clown… Une petite régression ne fait de mal à personne.

Donc, c’est le voyage d’un grand au plus petit masque que je vous invite.

Objectifs

Découvrir les ressorts du jeu bouffonnesque.  S’amuser et jouer à transformer son corps.  Improviser en ‘bande’ de bouffons.

Contenu

En utilisant des exercices concrets inspirés à la fois du clown, du burlesque, du mime, du jeu bouffonnesque et du chœur grec, l’élève est entraîné dans un voyage où l’excès est la norme, tout comme la crédulité, qui est essentielle. Cet espace fantastique est conçu pour être très différent du jeu naturaliste, ou s’il s’en rapproche, c’est pour mieux parodier les comportements humains. Le jeu bouffonnesque offre une grande liberté en termes d’improvisation libre, sans tenir compte des phénomènes de causalité. Il n’y a pas de psychologie de jeu, et le jeu se rapproche davantage de l’animal que de l’être humain rationnel.

La discipline du masque est également importante, où le corps est masqué, grossi et grotesque. Comment joue-t-on avec de tels corps ? Quelle voix avons-nous ? Les bouffons vivent en bande et chacun est heureux à sa place. Personne ne cherche à prendre la place de l’autre. Pour le comédien, les bouffons représentent une entreprise d’exagération et de fiction.

Biographie de l’intervenant :

Guy Lafrance – Comédien, clown, pédagogue, auteur, metteur en scène et musicien accordéoniste.

Né au Canada en 1959, il réside en France depuis 1986. Il est de nationalité française et canadienne. Après ses études à l’École Internationale de Théâtre Jacques Lecoq (86/88), il professe son métier comme comédien, clown, pédagogue, auteur, metteur en scène et musicien accordéoniste.

CLOWN GUSTAVE REBLOCHON

Il pratique depuis 1987 que ce soit dans la rue, au cabaret, sous chapiteau… Date phare : en 1996 il intègre LE RIRE MÉDECIN, compagnie de comédiens-clowns intervenant dans des services pédiatriques à Paris, en Province et à l’étranger. À ce jour plus de 1500 jours d’interventions clownesques (c’est du jeu pas de l’animation).  Depuis 2012 il développe  un solo pour son clown Gustave Reblochon composé de chansons et d’histoires contées originales. : « Rebloch’ pour les intimes »

PÉDAGOGUE

Clown depuis 2013 en première année professionnelle à l’École le SAMOVAR, Bagnolet.
Formateur au sein de la JCES (Comédien-Clown en établissement de soins) depuis 2011.
Depuis 2009 divers stages de clowns à Dieppe, Taipei (Théâtre de la Sardine et le National Taïwan College of performing arts (NTCP), Bagnolet, Saint-Denis la Réunion, Pau, Montréal (2002).
Théâtre pour Kygel théâtre (Sevran)1998-2002 & 1987-1992
Bouffons (Jeux) 2016-2021 : Le Samovar. 2018 – 20:  Théâtre La Bertoche, Le Mans,  1989-1994 : Corrèze , Le Havre , Munster (Allemagne), Nancy , Dakar (Théâtre à l’envers 1994, Sénégal)

COMÉDIEN

• 1987-2021 avec Karim Yazi (KYGEL Théâtre) Le Kygel théâtre soutient « Rebloch’ pour les Intimes » (2017)  Ça brûle (2009) , A Braham Transfert (1998), Dérapages, le jardin de m.Maurice (1996-2002),   P’têtes II (1992), Le coup de Marteau ou le clown de Nietzsche (1990), Attente (1990), P’têtes (1989). . Projet Collectif en cours pour 2020.
• 1997-2016 avec Richard Demarcy (LE NAÏF THÉÂTRE) . Plusieurs créations dont : La Farce de Maître Pathelin (2012-2016), Un certain Songe, une nuit d’été (2010) d’après Shakespeare, Vies courtes (2006) , Nouvelles histoires comme çà (1998) L’enfant d’éléphant (1997)
• Et pour diverses compagnies : dont le KICK THÉÂTRE 1991-2009 : En Attendant Godot (2007/2009), Don Juan ou le Convive de Pierre (2003), Mozart et Salieri (1997), Personnes déplacées (1993), Les joueurs (1992), La sortie d’un théâtre (1992), Les amertumes (1991),  COMPAGNIE LE 36ÈME DESSUS La vie débridée des hybrides de et mis en scène Marine Benech (2015) ;COMPAGNIE SUGAR BABY Kvetch de Steven Berckoff (2014-2016) ;  MÉTAMORPHOSES SINGULIÈRES Jean Bête, le sens perdu de et mise en scène Antonio da Silva (2008-2011)

Expérience de la scène demandée. Clown, théâtre, cirque ou mime.