Formation - Ô Solo Mio

Cette formation est proposée à des acteurs clowns ayant une bonne expérience du plateau et un intérêt pour le travail de création sous la forme d’un court solo servant de base à un développement ultérieur.

Formation professionnelle En application des dispositions du Livre III de la 6ᵉ partie du Code du Travail portant sur l’organisation de la formation professionnelle continue dans le cadre de l’éducation permanente, cette action de formation entre dans une des catégories prévues à l’article L613-1 du Code du Travail concourant au développement des compétences.    Atout clowns est certifiée Qualiopi : Possibilité de prise en charge AFDAS ou autre OPCO et  Pôle Emploi.

Clowns professionnels et amateurs ayant une bonne expérience du plateau 

PRESENTATION ET INTENTIONS :

Qu’est-ce qu’un solo de clown ?  Du désir à la réalisation.

L’acteur clown : sujet + acteur + auteur, se confronte à ce qui se dégage et ce que ça dit de lui dans le projet même.

Autre question : Comment être à la fois acteur et témoin de ce qu’il présente, tout en intégrant le regard supposé du spectateur ?

Difficile d’identifier ce qui lui échappe et de mettre en forme une création, à montrer en définitive.

Comment et avec quels outils composer sa partition pour pouvoir jouer sa partie avec la distance nécessaire ?  Quand n’existe ni canevas, ni texte, ni scénographie, mais un enjeu.    Le Clown désire dire quelque chose qui devra intéresser, aiguiser la curiosité, faire rire et susciter des émotions pour acquérir la reconnaissance de ceux qui le regardent.

    1) Les improvisations comme écriture de plateau :

• Pour improviser, il va lui falloir mettre de côté le moi social (corps quotidien, habitudes, langage) et regarder, bouger, parler, à travers cet autre créatif : son Clown.
• Pour accéder à l’espace imaginaire et poétique, il va lui falloir une véritable attention à ce qui émerge de l’Ici et Maintenant et dans le même temps s’appuyer sur ce qu’il a assimilé, digéré, refoulé…

De ce territoire intime, il s’agit de susciter chez un public inconnu : rire et émotions: De cette affaire privée, créer des résonances universelles 

              2) Se distancier du réel :

• Cette distanciation passe à la fois par des codes hérités de la tradition : maquillage, nez rouge, codes de jeu spécifiques et par un lien fort avec la poésie.Si les clowns transgressent et mettent en scène leurs pulsions, ils transforment le réel en cultivant l’art du rire et la métaphore. Chaque geste, chaque mot, chaque objet ouvrant par analogie les portes d’un ailleurs plus vaste.
• Du jeu comme jeu :  Un clown rêve d’être ….  Ce que montre le clown n’est pas la virtuosité du comédien d’interpréter un personnage, mais son plaisir du jeu, sa singularité, le ludique qui fonde la double relation d’identification entre le clown et le spectateur :

Le clown est le miroir de son dérisoire, de ses échecs, de ses désirs inassouvis, mais le sentiment du spectateur (qui se sent quand même un peu supérieur à ce personnage qui œuvre du côté de ratés, des déclassés, des insuffisants) lui permet de s’en distancier.

L’ACCOMPAGNEMENT SE FOCALISERA SUR :

• L’établissement d’une relation de reconnaissance qui lie l’acteur à celui qui l’écoute et le regarde, nécessaire au désir du jeu.
• Des propositions musicales en rapport avec l’univers spécifique de chaque clown  pour stimuler le lâcher prise (mouvements, rythmes, analogies thématiques).  
• Des soutiens d’improvisations axés sur le recadrage, le questionnement, l’interdiction, le dépassement des limites, afin que les fragments d’écriture de plateau donnent naissance à la fable et renforcent la fiction.
• Des retours et commentaires individualisés et collectifs et des recommandations donnant des orientations possibles pour le travail à développer.
• Un apport d’outils d’analyse, techniques et dramaturgiques facilitant la prise de conscience de ce qui est mis en jeu, sa composition et sa mise en scène.
• Des temps de retour en individuels.