Clowne tout terrain, aux fous rires à fleur de peau, aux fêlures pleines de tendresse et de naïveté
Après une suite de pas, de souliers usés, de déambulations, parfois même d’errances aussi et de courses en avant, dans des formations de théâtre et de jeu (Théâtre des Chimères, Théâtre Organic), de riches enseignements à l’Université de Théâtre de Bordeaux et de premières expériences professionnelles en compagnie, pour jouer, ou accompagner à l’épanouissement des jeux, ou transmettre ses plaisirs de jeu à des adultes amateurs de théâtre (Théâtre des Chimères ; Cie Sapiens Brushing; Cie l’Automne Olympique ; Cie L'Hostrogohagard ; Cie Jour de Fête ; Union Saint Bruno )
estelle Cassiau, poursuit son chemin de théâtre, en découvrant le clown, en se formant au Centre National des Arts du Cirque et auprès de clowns de mérite ( Eric blouet ; Michel Dallaire ; Cedric Paga ; Carole Tallec ; Fred Blin ; Gilles Defacque ). Elle s’engage dans des aventures où le clown permet de raconter, avec un regard décalé et drôle sur notre monde, et des fous rires à fleur de peau : nos faiblesses, nos tristesses, nos solitudes, nos bêtises, nos petites lâchetés ordinaires, mais aussi et surtout, pour conter combien de forces et d’espoirs dans nos fragiles, nos différences, nos maladresses et nos belles fêlures.
Aussi, elle et Chouïa s'élancent dans un solo de clown Mon Tonton Duke. Un spectacle familial qui parle de grands paysages sauvages, de liberté à retrouver,
d’amitié à protéger, de droits à la différence à préserver
et d’échapper bol d’air à inventer, où Chouïa s’emballe,
s’emporte, s’enflamme pour de cocasses, tendres et fantaisistes
digressions !
En parallèle, elles rejoignent l’équipe des Clowns Stéthoscopes, association de clowns hospitaliers à Bordeaux. Cette façon d’être clown et de créer, à partir du présent et de l’improvisation, des moments de partages, de rires, de jeux, d’expressions des émotions, des temps d’échanges et de communications, à l’hôpital, en EHPAD, en crèche, en salle de théâtre, en rue, avec les autres clowns, les équipes soignantes, les enfants, les parents, les résidents d’EHPAD ou le public, est une pratique professionnelle très précieuse pour elles. Ce qui les animent vivement c’est de créer des territoires du rire, là où d’ordinaire on croit qu’on n’y rigole pas beaucoup, en faisant honneur à l’impertinence, à la naïveté et à la tendresse du clown. Œuvrer par le jeu clownesque et le rire à libérer des tensions, des doutes, des souffrances, mais aussi pour permettre de s’épanouir en tant qu’individu, au delà de la maladie, de la douleur, du handicap. Rire malgré et avec tout.