Stage - Le clown : défi d'acteur, défi d'auteur - Vitry - 4S

L’état d’écriture.

Le prix annoncé ci-dessous est pour la formation continue. Pour le financement personnel, le prix est de 670 euros auquel il faut ajouter 30 euros d'adhésion à la Compagnie du Moment.

Objectifs du stage

En prenant la forme clownesque comme outil, ce stage propose d’amener l’acteur :

• à reconnaître ce qui est et non ce qu’il voudrait qui soit,

• à repérer ce qui le fait agir, à ouvrir l’imaginaire, à réveiller ses sens, à décloisonner les formes de son expression,

• à le rendre disponible à lui-même, à renforcer son acuité, à fortifier ses intuitions, à reconquérir sa spontanéité,

• à forger sa singularité en lui restituant la nature de ce qu’il produit, à développer le matériau de son jeu, à le mettre en forme,

• à expérimenter de manière concrète le rapport qui s’installe entre le public et lui, et à découvrir les possibilités multiples de jeu que cela implique.

Formateurs

Vincent ROUCHE, coordinateur pédagogique ; Isabelle PINON, pédagogie du mouvement ;
Nathalie RJEWSKY, écriture par l'oralité et au plateau.

Prix

Le prix annoncé de 2652 euros est le prix formation continue.
Pour tous financement personnel, le prix est de 1310 euros pour la semaine plus 30 euros d'adhésion à la Compagnie du Moment.

Public concerné

Comédiens professionnels et comédiens en fin de formation. Sont aussi admises, toutes personnes ayant une pratique soutenue de la pratique de la scène, du clown. Admission sur lettre de motivation, CV et entretien téléphonique.

Formation de quatre semaines

Ces quatre semaines sont proposées en continu. Généralement deux à trois intervenants. Ce qui est proposé dans les semaines 2, 3 et 4, est évoqué tout le long du stage et dès la première semaine. Les intentions de travail sont parfois plus poussées.

1re semaine

Il est tout de suite question d'être en improvisation, solo, duo et parfois plus, et dans le soucis d'écrire au plateau. Découverte des exercices, le chœur, le « tu veux que je... », le ping-pong... Apparition des règles du « jeu », émergence de la matière clownesque. Quand la règle du « jeu » devient outil pour donner forme à l'improvisation. Comment développer la capacité d’observer les choses telles qu’elles se présentent ? Repérer nos habitudes, tiques, fonctionnement etc. Comment les accepter comme source de jeu plutôt que comme empêchement ? Une attitude. Une prise de conscience.

2^e semaine

Pour la deuxième semaine, le programme est sensiblement le même que pour la première. Quelle liberté ? À quoi obéir ? Quelles sont les lois qui régissent nos actions au plateau ? Comment être lisible ? Partant de là, pertinent, cohérent ? Il est question de comprendre la méthode, et de trouver la liberté dans la pratique. Le « costume » est évoqué.

3^e semaine

L'écriture, une partition, une portée de trois lignes minimum :     • une pour les mots : "Laisse les mots faire leur boulot" (Louis Jouvet),     • une pour le grain de la voix : faire "entendre dans leur matérialité, dans leur sensualité, le souffle, la rocaille, la pulpe des lèvres, toute une présence du museau humain (que la voix, que l'écriture soient fraîches, souples, lubrifiées, finement granuleuses et vibrantes comme le museau d'un animal)", "ça granule, ça grésille, ça caresse, ça râpe, ça coupe : ça jouit." (Roland Barthes)     • une pour le geste : Comment par les gestes exprimer ce qui sera un complément de sens par rapport aux mots et non une redondance, voire une illustration. Nous traquerons ce qui ressemblera à de l'agitation, pour troquer cela avec le dessin de gestes sensibles et évocateurs. Une attitude : l’intégration consciente d’un fonctionnement parfois nouveau, parfois déjà en place parce qu’intuitif, mais pas toujours conscient au départ.

4^e semaine

Les improvisations en clown, solo, duo deviennent plus libres. On s’arrange pour que les codes deviennent invisibles parce qu’intégrés. Le maquillage est abordé. Les mardi, mercredi et jeudi de cette quatrième semaine, sont organisés des cours ouverts. Ils sont l’occasion de travailler le rapport au public. Nous ne ferons pas de « présentation », ce sera un temps de travail, comme pour les autres jours, mais devant le public.